L'Observateur : "Ils vont faire 2015"

L’Observateur rappelle: “Jean Zay va entrer au Panthéon en 2015

 
Jean Zay par Najat Vallaud-Belkacem:

L’Observateur, 24 décembre 2014, p. 50

Mercredi 11 février: Le CNRS rend hommage à Jean Zay avec les Lycéens d'Orléans

Les cendres de Jean Zay, illustre ministre de l’Éducation nationale de 1936 à 1939 et artisan avec Jean Perrin de la création du CNRS, feront leur entrée au Panthéon le 27 mai 2015.

Le CNRS lui rendra hommage à Orléans le 11 février 2015

Alain Fuchs,
président du CNRS,
vous convie à l’hommage du CNRS à Jean Zay

Renseignements : Denis Guthleben

Jean ZAY: son rôle essentiel à la création du CNRS, ses engagements pour l’éducation et la culture, son destin tragique.

Le mercredi 11 février 2015

A 14H30 - Amphi Cabannes -Polytech Orléans -

8 rue Léonard de Vinci - 45 100 Orléans la Source

Entrée libre sur inscription : Communication@dr8.cnrs.fr

Carton d’invitation 

PROGRAMME

Exposition « Jean Zay 1904-1944 », réalisée par « Les amis de Jean Zay » et présentée par les élèves du Lycée Jean Zay d’Orléans.
14h00 - Accueil
14h30 - Derrière un nom, se cache un homme par les élèves du Lycée Jean Zay d’Orléans

14h35 - Ouverture par Alain Fuchs, président du CNRS

14h55 - Jean Zay, le Front populaire et la recherche scientifique par Pascal Ory, Olivier Loubes et Denis Guthleben, historiens
15h45 - Souvenirs et solitude extrait interprété par René Bouclon, comédien
15h50 – “Combats pour la reconnaissance de Jean Zay”
table ronde animée par Pierre Allorant, vice-président recherche de l’Université d’Orléans, avec P.Emery ( Président Cercle Jean Zay), A. Vallée (Jean Zay au Panthéon), A Prost (Président des amis de J. Zay), en présence de Catherine Martin-Zay et Hélène Mouchard-Zay.

16h50 - La mémoire de Jean Zay, par Antoine Prost, historien et président des « Amis de Jean Zay »

17h00 - Échanges et conclusion

 

Les lycéens d’Orléans rendent hommage à Jean Zay

« Le 27 mai 2015, Jean Zay au Panthéon »
 
Lire sur la page du lycée les actions du lycée Jean Zay à Orléans menées cette année à l’occasion de l’entrée au Panthéon de Jean Zay

L'Ecole de Peynier depuis 1938 porte les noms de Jean Jaurès et Jean Zay

A propos de Charlie, le journal La Provence rappelle que
 
l’Ecole de Peynier porte les noms de Jean JAURES et Jean ZAY
 
... depuis que Jean Zay est venu l’inaugurer le 2 juillet 1938.
 

La Résistance à Bruxelles: La plaque photogravée du « faux Soir »

HISTOIRE ET MÉMOIRE D'UN QUARTIER BRUXELLOIS:
la Résistance belge
 Le « faux Soir » 
 
 

Rue de Ruysbroeck, 35

 

La presse étant placée depuis l’invasion allemande sous le contrôle de ces derniers, des journaux clandestins soutenus par la résistance se virent peu à peu promis à un développement certain malgré les risques encourus par ceux qui les élaborèrent ou même les distribuèrent.

 

Quelque 600 titres furent ainsi créés en Belgique durant la Seconde Guerre mondiale. Ces publications visaient principalement à entretenir le moral de la population, à pourfendre l’occupant et les collaborateurs, et à rendre palpable la présence et les actions de la résistance.

 

Rue de Ruysbroeck 35, Bruxelles, Belgique. Plaque commémorative apposée à l'endroit où se trouvait le siège de l'imprimerie de Ferdinand Wellens, où le Faux Soir fut imprimé clandestinement, dans la nuit du 6 au 7 novembre 1943.

Soucieux de saborder davantage encore l’influence que conservait néanmoins la presse collaborationniste, Marc Aubrion eut l’idée, qu’il partagea avec René Noël, de jouer un bon tour aux Allemands.

Le journal Le Soir demeurant le plus lu (300.000 exemplaires), ils projetèrent de remplacer l’une des éditions par une livraison d’apparence identique, qui serait distribuée dans les kiosques et librairies. Les deux hommes, membres du Front de l’Indépendance – une des plus importantes organisations de la résistance – souhaitaient de la sorte envoyer un pied de nez à l’occupant en le ridiculisant aux yeux d’une bonne partie de la population. La distribution du numéro était prévue pour le 11 novembre 1943, jour du 25e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, afin de rappeler la victoire alliée.

De la prise de décision le 19 octobre 1943 à la livrée de l’édition le 9 novembre 1943, il n’y avait que trois semaines. Il importait dès lors de régler rapidement, et en toute discrétion, les étapes du projet. Il fallait trouver un imprimeur, du papier et des véhicules pour assurer la distribution du journal.

Pierre Ansiaux, Ferdinand Demany et Adrien Van den Branden de Reeth rédigèrent les articles. La parodie, parfaite, présentait, d’une manière détournée, le style d’écriture lourd et emprunté, suffisant et ampoulé, mensongé et propagandiste qu’affectionnaient les sbires de l’occupant.

La photogravure fut réalisée par Pierre Lauwers dans son imprimerie, au 14 rue Van Lint à Anderlecht, dans un immeuble où se réunissait par ailleurs régulièrement les principaux acteurs du Front de l’Indépendance.

Le « faux Soir » fut imprimé à 50.000 exemplaires par Ferdinand Wellens sur les rotatives de son imprimerie, au 35 rue de Ruysbroeck. Le bâtiment, transformé, abrite aujourd’hui l’école primaire du Lycée Dachsbeck.

Une plaque murale réalisée par l’Institut Diderot, apposée en façade le 27 mars 1999, rappelle ce haut fait de la résistance qui s’acheva par l’arrestation, par la Gestapo, d’une quinzaine de résistants ayant participé à l’action, dont Ferdinand Wellens et Théo Mullier qui périrent en déportation.

Le « faux Soir » diffusé le 9 novembre 1943.

Musée national de la Résistance belge

Musée national de la Résistance

Rue Van Lint, 14 (Anderlecht)

http://www.museumresistance.be/

Les protagonistes du « faux Soir » du 9 novembre 1943, Marc Aubrion et René Noël, étaient tous deux membres du Front de l’Indépendance. Fondée en 1941 par Ferdinand Demany, le docteur Albert Marteaux et l’Abbé André Boland, cette organisation avait été créée pour fédérer les multiples mouvements de la résistance.

En firent notamment partie l’Armée belge des Partisans, les Milices patriotiques, le Rassemblement National de la Jeunesse, des syndicats et des partis politiques. L’organisation s’avéra des plus efficaces, instruisant de nombreuses actions de sabotage, réalisant des faux documents, assurant des évasions vers l’Espagne. On lui prête la supervision, à elle seule, de près de 250 titres de publications clandestines.

Les membres du Front de l’Indépendance se réunissaient – et se réunissent encore – dans un hôtel de Maître situé au 14 rue Van Lint à Anderlecht. L’immeuble abritait également, dans l’arrière-maison, l’imprimerie-photogravure de Pierre Lauwers (Lauwers-Pay), qui y réalisa la plaque photogravée pour l’impression du « faux Soir ». En 1946, une Maison de la Résistance y fut créée, qui se mua en 1972 en Musée National de la Résistance.

Doté d’une très vaste et extraordinaire collection d’objets issus de la résistance dont nombre de journaux clandestins, le Musée a fait l’objet, en juin 2014, d’une donation en tous points exceptionnelle. Jacques Misguich, Président de l’Association Jean Zay en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire, (Marseille), qui avait hérité au décès de son père de la plaque photogravée du « faux Soir » conçue par Pierre Lauwers, l’a de la sorte « retournée » à l’endroit même où elle fut créée.

Le père du donateur, alors libraire et éditeur ( *), s’en était servi pour réaliser avec Ferdinand Demany un fac-simile ( **) le 9 novembre 1944, pour le 1er anniversaire de l’édition pastiche du Soir volé, et pour fêter la libération de Bruxelles (3 septembre 1944), .

( *) de retour en Belgique après plus de 4 années en exil en France – pour avoir diffusé dès 1939 des ouvrages anti-nazis comme “Guerre 39”.

( **) au profit du Comité National “Solidarité”.

Fac-simile édité à la Libération de Bruxelles pour le 1er anniversaire du faux Soir, 9 novembre 1944. Don de Jacques Misguich.

La plaque apposée sur la façade du Musée

Le Musée National de la Résistance nous a envoyé ses remerciements.

 

Jean-Jacques BOUCHEZ, Directeur.Conservateur du MUSÉE DE LA RÉSISTANCE DE BELGIQUE nous écrit le 10 juin 2014 :

 

"D'après un examen minutieux des plaques, je ne puis que croire que celles-ci soient effectivement les vraies plaques du Faux Soir du 9 nov '43."

 

Remerciements du Musée de la Résistance pour le don des plaques du Faux Soir

Plaque originale du Faux Soir, présentée au Musée de la Résistance, 14 Rue Van Lint à Bruxelles.

Depuis 2016, cette plaque, reconnue comme plaque originale, est présentée dans une vitrine spéciale au Musée de la Résistance.

Mercredi 4 mars à Paris, une journée consacrée à Jean Zay au Panthéon

L'ONAC, Cine-Histoire                                                                                                        

vous prient de bien vouloir assister à la journée consacrée à 

Jean Zay au Panthéon             

Mercredi 4 mars 2015 

de 10h à 12h30 et de 14h30 à 17h

Matin

Introduction de Jean-Marc Todeschini

Secrétaire d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire, auprès du ministre de la Défense

 Intervention d’Antoine Prost

Professeur émérite d’histoire à l’Université Paris 1

Président de l’Association des Amis de Jean Zay

 Projection de Dans la lumière de Jean Zay, film de Marieke Aucante

 Projection d’extraits de Jean Zay, Ministre du Cinéma, film d’Alain Braun et Francis Gendron

en présence des réalisateurs

 

Après-midi

Intervention d’Olivier Loubes

Historien, auteur de Jean Zay, l’inconnu de la République

Projection de Un crime français, film de Dominique Missika et Catherine Bernstein

Intervention de Dominique Missika

« Jean Zay en prison », par Hélène Mouchard-Zay, la fille de Jean Zay

Salle de la Préfecture de la Région Ile-de-France - 5, rue Leblanc, 75015 Paris                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          

Entrée libre sur réservation indispensable par mail à nicoledorra@gmail.com


      

Décès de la résistante Paulette KRIEGEL

Article publié dans La Provence le 23 février 2015.

Son  mari, le grand résistant français Maurice Kriegel Valrimont
 
s’était éteint le mercredi 2 août 2006 à Paris à l’âge de 92 ans. Toute sa vie, il a voulu changer le monde, avec succès assez souvent. À Lyon, Maurice prend le nom de Valrimont, et réussi, avec d’autres, à organiser l’unité des mouvements de résistance et à former toute une armée secrète... jusqu’à la Libération. Mais son énorme énergie constructive et son engagement antifasciste, antistaliniste, anticolonialiste continueront ensuite sereinement jusqu’à son dernier souffle.
 
 
 
Lyon, capitale de la Résistance

« En ce qui me concerne, je ne suis pas devenu résistant, je n’ai jamais cessé d’être résistant. »

En compagnie de son épouse Paulette (Mala Ehrlischster), une femme dynamique et courageuse originaire de Varsovie, il vient à Lyon où se trouve tous les intellectuels français et bon nombre des organisateurs de mouvements de résistance.
Il s’engage à Lyon dans l’action résistante sous le nom de Valrimont, où il est chargé d’organiser en mars 1942 la branche armée du mouvement Libération-Sud, fondé par Emmanuel d’Astier de la Vigerie, aux côtés de Raymond Aubrac, un compagnon fidèle, Lucie Aubrac et Jean Cavaillès.

La Libération de Paris

« Nous avons traversé Paris avec Choltitz captif devant une foule absolument en délire. Cette traversée de Paris, c’est mon plus beau souvenir. »

Maurice Kriegel-Valrimont, c’est le jeune homme à lunettes debout derrière le général Leclerc

Sur la photo, Maurice Kriegel-Valrimont, c’est le jeune homme à lunettes debout derrière le général Leclerc, le jour de la Libération de Paris, tandis que leur char se fend un chemin parmi la foule, le 25 août 1944.

L’appel des Résistants à la jeunesse

Maurice Kriegel-Valrimont a pris une grande part dans ce fameux Appel des Résistants : « créer c’est résister, résister c’est créer » de mars 2004, qui a donné un grand appel d’air, un nouveau souffle, même s’il a peu été médiatisé avant la mort de Lucie Aubrac le 15 mars 2007, et même si le monde politique ne s’en est pas emparé !

On ne peut savoir à l’avance comment tourne l’histoire, mais il y a eu plein de moments où les retournements sont rapides comme en 1934 où la France a l’air dans une situation pré-fasciste, un peu comme aujourd’hui, et après la grosse manif de regroupement syndical de février 1934, il n’a fallu que deux ans pour qu’arrive le Front Populaire. Personne ne s’attendait à ça.

Lisez la totalité de l’article qui raconte sa vie, ses combats: http://rebellyon.info/Maurice-Kriegel-Valrimont-jusqu-au-bout-l.html


 

"La Laïcité en Europe": conférence ce 11 mars à Orléans

Le Cercle Jean Zay d’Orléans vous invite:
 
Martine CERF en parlera mercredi 11 mars au MUSEUM d’Orléans à 20h30.
 
Dictionnaire de la laïcité (Armand Colin):
 
Laïcité, que d’à-peu-près et parfois de (mauvais) coups politiques on commet en ton nom ! Rançon du succès pour une notion qui s’est imposée comme un projet radicalement émancipateur, démocratique et universaliste.
Depuis l’adoption, en 1905 en France, de la loi de Séparation des Églises et de l’État, la laïcité n’a jamais cessé d’être l’objet d’attaques, de remises en cause à l’école, à l’hôpital, dans les services publics, dans la vie quotidienne de chaque citoyen, quand elle n’est pas victime de détournement de sens.
Ouvrage engagé, ce dictionnaire défend l’idée que la laïcité est le ciment d’un « bien vivre ensemble » et que le principe de séparation des Églises et de l’État fait son chemin en Europe comme dans le monde du XXIe siècle. Il vient fort à propos rappeler les fondamentaux et clarifier les termes de débats dont la laïcité est le pivot ou l’otage et, probablement, l’une des clefs des choix électoraux de la décennie.

 

7 mars 2015 : Centenaire du génocide des Arméniens à Aix en Provence

1915 /  2015

100 ans après le génocide des Arméniens, en cette année symbolique de 2015, la diaspora arménienne de France et du monde entier, entre mémoire et revendications, rendra hommage à ses 1 500 000 victimes de la barbarie des dirigeants turcs de l’empire ottoman. 

100 ans après, les auteurs de ce crime contre l’humanité sont restés impunis et l’Etat turc continue à entretenir le négationnisme  

A l’occasion de la commémoration de ce centenaire le Hay’s Club du Pays d’Aix, présidé par Michèle Der-Kévorkian  

et en partenariat avec la ville d’Aix-en-Provence,  représentée par son maire Maryse Joissains Masini,  

vous propose un programme de sensibilisation et d’information sur l’histoire du génocide des Arméniens, sur la culture de ce peuple trois fois millénaire, qui fut le premier à adopter la religion chrétienne comme religion d’Etat et qui a subi le 1er génocide du XXe siècle.

http://www.hays-club.fr/hay-s-club/retrospective/manifestation-centenaire/

 

 

Ce 7 mars 2015 à Aix-en-Provence:

7 mars à 10 h

Faculte de Droit  Aix en Provence

Ouverture officielle des manifestations de l’année du centenaire par

Michèle Der-Kévorkian et Maryse Joissains Masini

 

9h30 - 18h 

Faculté de Droit Aix en Provence

Colloque Le génocide arménien Faculté de Droit 

Comité Scientifique International pour l’étude du génocide des Arméniens

Aix-en-Provence 

Le journal “La Provence” a publié un numéro spécial :

 

 

 

 


 

Ce 18 mars à Marseille: Varian Fry et les écrivains et artistes antinazis repliés en Provence

Une soirée autour de Varian Fry
et du sauvetage des écrivains et des artistes antinazis repliés en Provence et sur la Côte d’Azur
est organisée par l'Association Varian Fry-France
 
MERCREDI 18 MARS 2015 de 20h à 22h

Soirée autour de Varian Fry

à la Maison de la Région

61, La Canebière, à Marseille.

Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de MEMOIRES POUR DEMAIN, en partenariat avec la Fondation du camp des Milles.