INVITATION: Le 2 janvier 2012, la Provence honorera « son » préfet résistant, Jean Moulin

Sous le haut patronage de M. le ministre de la Défense

 

Le 2 janvier 1942, c’est nuit de pleine lune. Vers 3h30 du matin, au-dessus des Alpilles, quatre parachutes s’ouvrent et se posent quelque part dans les marais des Baux, entre Fontvieille, Mouriès et Eygalières. Trois hommes et un poste de radio viennent de quitter la trappe d’un bombardier Whitley de la Royal Air Force. La nuit est glaciale, le mistral, fort. Parti des environs de Londres au soir du 1er janvier, le préfet Jean Moulin, rallié à la France libre, révoqué par Vichy, vient de retrouver clandestinement le sol de Provence, alors encore en zone non occupée. 

Il est accompagné de deux hommes très tôt ralliés à la France libre, Raymond Fassin, son officier d’opérations, et Hervé Monjaret, son « radio » - flanqué de son poste émetteur (le 4ème parachute). Personne au sol pour les accueillir, l’opération doit rester secrète.  

Dans quelques semaines, va débuter la mission Rex, et vont s’enchaîner les heures sombres, dangereuses et harassantes pour convaincre les mouvements de résistance d’unir leurs forces (les «M.U.R.» verront le jour en janvier 1943) et de se  rallier au général de Gaulle.  

Ensuite, non sans heurts et difficultés, ce seront les anciens partis politiques et syndicats que Moulin réussira à amener à la même table que les résistants : ainsi sera créé, toujours clandestinement, le Conseil national de la Résistance, qui siègera pour la première fois à Paris le 27 mai 1943, et consacrera de Gaulle comme seul chef de la France en guerre.  

En 2012, c’est le 70ème anniversaire de ce parachutage historique  

(lire la suite de l’article ci-joint, avec le programme des autres manifestations prévues en 2012 ainsi qu’en 2013 pour le 70ème anniversaire de la première réunion du Conseil national de la Résistance.)

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INVITATION:

Sous le haut patronage de M. Gérard LONGUET, ministre de la Défense
Michel TONON, Maire de Salon-de-Provence

Président d’Agglopole Provence, Conseiller général  

F.-R. CRISTIANI-FASSIN, Président du Comité régional du Mémorial Jean-Moulin 

Les Elus du Conseil Municipal et

les membres du Comité régional du Mémorial Jean-Moulin 

ont le plaisir de vous convier à la commémoration du


70ème anniversaire du parachutage* en Provence

de Jean Moulin,

Raymond Fassin et Hervé Monjaret (le 2 janvier 1942 à 3h30)  

le lundi 2 janvier 2012 à 11h ** 

au Mémorial Jean-MOULIN

(route d'Avignon - D 538) 

*NB: reconstitution de ce saut historique par l’équipe parachutiste de l’armée de l’air à 9h le 26 mai 2012, à Eygalières

** suivie, pour ceux qui le souhaitent, d’un déjeuner amical - inscription indispensable:   tél.: 09 64 10 90 10 ou courriel@memorialjeanmoulin.fr

 

”L'assassinat de Jean Zay par la Milice”

Ré-écoutez l’excellente émission de France Inter
« Rendez-vous avec X »
par Patrick Pesnot

 

Cet homme qui fut un des plus grands ministres de la République est aujourd’hui un quasi inconnu, même si quelques établissements sportifs ou scolaires portent encore son nom. Je veux parler de Jean Zay, victime symbolique de la haine du régime de Vichy, assassiné il y a 60 ans par les tueurs de la milice quelques semaines avant la libération de la France.

Pourquoi parler de lui aujourd’hui ? Parce que le livre de souvenirs de ce jeune ministre de l’Education nationale du Front populaire, coédité par France-Inter, reparaît opportunément aujourd’hui.

Ecrit en prison, c’est l’ouvrage d’un homme éclairé, imaginatif, épris de justice sociale et qui, au-delà de la mort, a marqué de son empreinte de nombreuses réformes mises en place à la Libération. Citons au hasard la réforme en profondeur de notre enseignement, la création du CNRS, du Festival de Cannes, du Palais de la Découverte, la Réunion des théâtres nationaux ou encore de l’ENA parce que disait-il, il voulait qu’un fils d’ouvrier puisse devenir préfet ou ambassadeur…

Mais, si j’ai demandé à Monsieur X d’évoquer ce personnage emblématique, c’est qu’il se trouve aussi, bien malgré lui, au centre d’un complot qui a permis au maréchal Pétain de s’emparer plus aisément du pouvoir et de liquider la République.

Enfin, il y a les circonstances mêmes de la mort du ministre… Qui a ordonné son assassinat ? Et pourquoi ?

L’ancien Résistant Michel BALLESTER nous a quittés

Article paru dans La Provence du 30 décembre 2011.

Notre ami, l’ancien Résistant Michel BALLESTER nous a quittés 
le 28 décembre 2011 à TRETS

Film « Juin 1940: Le Piège du Massilia » et débat sur la chaine LCP-Public Sénat

Vous aurez bientôt l’occasion de revoir le film que nous vous avions présenté lors de notre Assemblée Générale du 25 octobre 2011 à Rousset:
 
« Juin 1940: Le Piège du Massilia »
sur la chaine LCP-Public Sénat,

Samedi 7 janvier 2012 à 22h – débat à 23h
Dimanche 8 janvier 2012 à 18h - – débat à 19h
Lundi 9 janvier 2012 à 17h15 – débat à 18h15
Dimanche 15 janvier 2012 à 9h – débat à10h

film documentaire de 52 mn produit par Effervescence Prod et réalisé pour France 2 par Virginie LINHART

avec la participation de Michel MENDES-FRANCE et de Catherine et Hélène ZAY
 
“Fondatrice de la résistance à l’occupant, au même titre que l’appel du 18 juin, l’épopée du Massilia a été peu explorée.”
 
Hélène Mouchard ZAY (fille cadette de Jean ZAY et présidente du CERCIL à Orléans) nous signale que la projection de ce film sera suivie d’un débat “Les hommes du Massilia” avec S. Berstein, E. Roussel, la productrice, et elle-même.
 

Présentation du film dans Telerama

3 janvier: Il y a 70 ans, Jean Moulin était parachuté dans les Alpilles

François-René Cristiani-Fassin, président du Comité régional du Mémorial Jean-Moulin, nous communique:

 
La Provence  mardi 3 janvier 2012

Hier, une cérémonie de rappel historique au mémorial a marqué le début des commémorations

Émouvante et solennelle cérémonie, hier matin, au mémorial Jean-Moulin, pour commémorer cette nuit du 1er au 2 janvier 1942 au cours de laquelle Jean Moulin et ses deux compagnons Raymond Fassin et Hervé Monjaret étaient parachutés dans les Alpilles avec pour le premier une mission : unifier les mouvements de résistance.

Cette nuit de 1942 était claire, le mistral glacial, violent. Hier, les officiels et les porte-drapeaux n'avaient qu'à braver une maigre pluie pour se plonger dans l'ambiance de cette France divisée qui vivait les heures les plus noires de son histoire.

Seuls les représentants des associations combattantes et des autorités civiles et militaires étaient présents pour cette cérémonie de rappel historique mais, les 26 et 27 mai, les manifestations, orchestrées par le Comité du mémorial Jean-Moulin, se succéderont pour rendre vivant le 70e anniversaire du parachutage de Moulin, Fassin et Monjaret.

Elles permettront de toucher un public le plus large possible.

Parachutage "blind"

Représentant le maire de Salon, Jean-Marie Virilli, élu aux anciens combattants, a rappelé les valeurs que Jean Moulin incarnait, valeurs d'espérance, d'indépendance nationale, de liberté. Il rappelait aussi cette devise chère au résistant : "Chercher toujours ce qui rapproche et éviter ce qui divise."

François-René Cristiani-Fassin, le président du Comité régional du Mémorial Jean-Moulin, a ensuite retracé les conditions de ce parachutage "blind", c'est-à-dire sans comité de réception.

En se basant sur le travail de recherche historique du capitaine Christian Brun, c'est un peu les racines de sa propre histoire qu'il racontait. L'homme est le fils de Raymond Fassin, mort, six semaines après sa naissance, dans le camp de concentration de Neuengamme, en Allemagne.

Cette image de famille était très présente, hier. La cousine de Jean Moulin était présente, la fille de Bernard Bermond également. La cérémonie d'hier était d'ailleurs en hommage à ce grand résistant salonais qui, fort de l'amitié de Laure Moulin, la soeur de Jean Moulin, est à l'origine de la création de ce superbe mémorial.

C'est grâce à lui, à son équipe, et désormais grâce à l'action efficace et engagée de ses successeurs, qu'année après année, le souvenir de Jean Moulin reste vivace et que son histoire donne valeur d'exemple pour que nous puissions écrire la nôtre.

(Retrouvez l'intégralité du dossier dans La Provence, édition Salon d'aujourd'hui.)

C. AYBALEN

(Publié le mardi 03 janvier 2012 à 11H51)

Pierre Lefranc faisait partie des manifestants qui avaient défilé sur les Champs-Elysées le 11 novembre 1940 contre l'occupant allemand.

LEMONDE.FR avec AFP | 07.01.12 | 18h19

Pierre Lefranc, l'un des barons du gaullisme, est mort samedi 7 janvier à Paris, à l'hôpital du Val-de-Grâce, à la veille de son 90e anniversaire, a annoncé son neveu, Olivier Germain-Thomas.

Ancien résistant et proche collaborateur du général de Gaulle, M. Lefranc avait été le fondateur de la Fondation Charles-de-Gaulle. Il a présidé jusqu'à sa mort l'association nationale d'action pour la fidélité au général de Gaulle. .../...

Agé de 18 ans en 1940, il faisait partie des manifestants qui avaient défilé sur les Champs-Elysées le 11 novembre contre l'occupant allemand. Il avait été blessé à cette occasion et emprisonné pendant six mois. Libéré, il avait alors rejoint la France libre puis le général de Gaulle à Londres.

Film : "Jean Zay, un crime français"

Regardez sur INTERNET le documentaire de FRANCE 3

sur le Forum de la seconde guerre mondiale:
 
 

"Jean Zay, un crime français" en VOD

(52 min)

Par Anne Lepais

 

"Jean Zay, un crime français" un documentaire France 3 Centre, à voir ou à revoir en VOD
réalisé par Catherine Bernstein Coproduit par Les films de l’Aqueduc, France Télévisions et CNRS Images. (durée 52mn)

Jean Zay, ministre de l’Education Nationale de Léon Blum, a été, en 1940, le premier condamné politique du régime de Pétain.

Jean Zay a été condamné à une peine qui vise à rappeler celle de Dreyfus : dégradation militaire et déportation à vie. En 1941 sa peine est muée par le gouvernement de Vichy en internement en métropole. Incarcéré pendant trois ans et demi à la maison d’arrêt de Riom, il est assassiné par la milice le 20 juin 1944 à Molles dans l'Allier.

La mémoire de cet homme, au destin tragiquement brisé, sera refoulée, tronquée, amenuisée. Son exécution illustre les mensonges, contre-mensonges, oublis volontaires ou involontaires quand il s’agit de Vichy et de son rôle. Cela nous pousse aujourd’hui à nous interroger sur les mécanismes d’occultation du passé.

Appel des vétérans de la Résistance

L’association “Résister aujourd’hui”a mis en ligne une pétition pour 2012 

afin de “ reconstituer les services publics et institutions créés à la Libération pour aller vers une véritable démocratie économique et sociale.

 
Possible en 1944, cette démarche l’est d’autant plus aujourd’hui alors que le pays n’a cessé de s’enrichir depuis. Droit à la santé pour tous, droit à une retraite, droit à l’éducation, droit au travail, droit à la culture demeurent les seuls véritables garants de l’égalité républicaine. “
 
 
Les 15 signataires initiaux

Raymond AUBRAC
Résistant, co-fondateur du mouvement Libération-Sud.
 
Stéphane HESSEL
Combattant de la France libre, déporté, secrétaire de la commission ayant élaboré à l'ONU la Déclaration universelle des droits de l'homme, ambassadeur de France.
 
Daniel CORDIER
Secrétaire de Jean Moulin pendant l’Occupation, engagé dans la "Légion de Gaulle", membre du Bureau central de Renseignements et d'Action
 
Marie-José CHOMBART DE LAUWE
Résistante, déportée, actuelle présidente de la Fondation pour la mémoire de la déportation.
 
Georges SEGUY
Résistant, déporté, ancien secrétaire général de la CGT
 
Charles PAPERON
Combattant volontaire de la Résistance.
 
Walter BASSAN
Résistant, déporté.
 
Odette NILES
Détenue, compagne de Guy Môquet à Châteaubriant.
 
Noella ROUGET
Résistante, déportée.
 
Henri BOUVIER
Combattant volontaire de la Résistance, déporté.
 
Pierre MORIAU
Ancien combattant et résistant.
 
Léon LANDINI
Résistant, membre des Francs-tireurs et partisans MOI.
 
Pierre PRANCHERE
Résistant, membre des Francs-tireurs et partisans, ancien député européen.
 
François AMOUDRUZ
Résistant, ancien déporté, actuel vice-président de la Fédération Nationale des Déportés Internés Résistants et Patriotes.
 
Jean MARINET
Résistant, déporté. 

Musée virtuel de la Résistance en Provence-Alpes-Côte d'Azur, 1940-1945

Lancement depuis le 3 décembre 2011
du site internet du
 
MUSEE  VIRTUEL  de la  RESISTANCE  en  PACA
 
1940-1945  
 

Mémorial du Camps des Milles: ouverture en juin

Le Mémorial du Camps des Milles ouvrira en juin:
Résistance par l’art et la culture.
(article ci-joint publié dans La Provence du 4 janvier 2012)

Article paru dans La Provence le 4 janvier 2012

"Le dernier voyage" de Franz Hessel

Franz Hessel (père de Stephane Hessel) prisonnier aux Milles:
un érudit et amoureux de la France pris dans la tourmente:

Deux livres par Franz HESSEL (père de Stéphane HESSEL)

Mort de Franz HESSEL après deux internements au camp des Milles

EXPO Marseille: Souvenir des rafles de 1943 et de l’évacuation du Panier

Ce dimanche 22 janvier:
69e anniversaire de l’évacuation et de la déportation des populations des quartiers du Vieux-Port et de l’Opéra.
 
Du 16 au 27 janvier:
 
Exposition
 
“Les Marseillais
dans la Seconde Guerre Mondiale”
 
Hôtel du Département, 52 av Saint-Just, 13004 Marseille (de 9h à 17 h)

Ce 2 février: hommage solennel au capitaine Guy de Combaud-Roquebrune, Résistant Marseillais dès 1940, engagé en 1943

L’association “Mémoire et Espoirs de la Résistance ” nous prie d’annoncer:
 
Le jeudi 2 février à 10h45,
M. le Maire de Marseille rend un hommage solennel au capitaine Guy de Combaud-Roquebrune.
 
"Un Français Libre parmi 50393"
 
 
Marseillais, père de 6 enfants, Résistant dès 1940,
il s'engagea à 37 ans, en 1943 dans les parachutistes Special Air Service ( SAS) de la France Libre;
il est Mort pour la France en Saône-et-Loire le 4 septembre 1944.
 

http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=94019

Une grande plaque sera dévoilée à sa mémoire, en présence de sa famille, dans la rue où il travaillait comme imprimeur, et qui porte son nom.

 
Cérémonie sur la placette, devant l'immeuble "Résidence Combaud-Roquebrune" et la brasserie-chocolaterie, à l'angle de la rue Guy de Combaud-Roquebrune et de la rue Sauveur Tobelem.
Pour vous repérer: la place se trouve à 50 mètres de la caserne d'Aurelle, avenue de la Corse, dans le 7e arrondissement de Marseille, quartier du Pharo, non loin du Vieux Port, parking conseillé: parking de la Corderie, avenue de la Corderie.
 
Cette cérémonie est organisée à l'initiative de l'association Mémoire et Espoirs de la Résistance ( MER) et de la Fondation de la France Libre.
Les élèves du collège Gaston Defferre et du lycée du Rempart de Marseille seront associés à cet hommage.
 
Un cocktail suivra la cérémonie, servi à la Maison du Combattant ( 500 mètres à pied), 50 avenue de la Corderie.
 
Vous serez les bienvenus.Cordialement
 
Valéry Chavaroche
Association Mémoire et Espoirs de la Résistance pour les Bouches-du-Rhône.

70 ans après la Shoah, le camp des Milles se souvient...

"Le Testament d'Auschwitz"

Madame Denise TOROS-MARTER, présidente de l’amicale des déportés d’Auschwitz (Marseille-Provence)

lit son  message “Le Testament d’Auschwitz”
 
(texte complet ci-joint, aimablement communiqué à l’occasion de son intervention devant les élèves du Collège de Rousset le 15 avril 2011):

Texte de Madame Denise TOROS-MARTER, aimablement communiqué à l’occasion de son intervention devant les élèves du Collège de Rousset le 15 avril 2011.

Recueil de témoignages: "LA VIE APRES" par Virginie Linhart

parution très récente du livre de témoignages:  

 “La Vie après”
 
par Virginie LINHART,
 
réalisatrice du film documentaire « Juin 1940: Le Piège du Masilia »,  
diffusé récemment sur la chaine LCP-Public Sénat.
 
Voir ci-dessous l'Article publié le 6 janvier 2012 dans l’hebdomadaire “LIVRES HEBDO”.