“De Gaulle et Pétain, deux traîtres”... ose affirmer Maryse Joissains.

Article paru dans La Provence du 21 novembre 2011.

“De Gaulle et Pétain, deux traîtres”
 
ose affirmer Maryse Joissains, maire d’Aix-en-Provence.
(voir article dans La Provence du 21 novembre 2011) 

3 décembre 2011 : le Musée Virtuel de la Résistance présente son premier site internet en PACA

L’association des Amis du Musée virtuel de la Résistance en PACA 1940-1945
présente son premier site internet
 
avec Robert MENCHERINI,
le samedi 3 décembre 2011 à 14 heures.
 
Archives départementales, 18-20 rue Mirès, 13003 Marseille
(invitation ci-jointe)
 

Orléans se souvient de Jean ZAY

Article paru le 11 novembre 2011 dans “La République du Centre”.

 
 
Jean ZAY, figure de la Résistance et de l’Education Nationale,
 
mis à l’honneur dans la cour de l’IUFM en présence de ses filles, Catherine et Hélène.
Une plaque a été posée à l’IUFM d’Orléans
 
(article ci-joint paru le 11 novembre dans “La République du Centre” ).
 
"La question d'une inhumation au Panthéon revient" ...

Les républicains espagnols dans la France Libre

L’association La NORIA vous convie à une conférence
“Les républicains espagnols dans la France Libre”
 
par Mme Evelyn MESQUIDA, journaliste et historienne
le mardi 6 décembre 2011 à 19 h 15. 
 
 
La Noria, 41 bd Aristide Briand, 13100 Aix-en-Provence.
L’auteur dédicacera son livre “La Nueve, 24 août 1944” en fin de soirée.
(annonce ci-jointe).

Fêtes de la Laïcité le 9 décembre

Trois questions à Robert LAZENNEC
 
de l’Observatoire de la Laïcité de Provence,
et membre de notre Conseil Scientifique :
 
“La Laïcité, c’est la liberté de penser” 
 
(extrait ci-joint du magazine “Accents”, p.26 N°  206 – septembre 2011)
 
Fêtes de la Laïcité le 9 décembre

Article paru dans le magazine “Accents”, p.26 N° 206 – septembre 2011.

Du 1er au 11 décembre: la Fête de la Laïcité

La Ligue de l’Enseignement
 
organise en région PACA
 
la Fête de la Laïcité

Au SENAT: Prix Jean ZAY 2011

Pour célébrer la loi de séparation des Eglises et de l’Etat

le Prix Jean-Zay 2011

a été remis à Pierre NORA au Sénat mardi 6 décembre

A ce sujet nous vous invitons à (ré) écouter jusqu’au 29/8/2014 la revue de presse d’Yvan Levaï du 4 décembre 2011
 
 
Cette revue rappelle de la fin de Jean ZAY par Roger Gérard Schwartzenberg et la question posée par la Justice au milicien qui l’a assassiné le 20 juin 1044:
 
“Jean ZAY n’a-t-il rien dit quand vous l’avez abattu ?”
 
“Si ...:  Vive la France !” 
 
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Remise du prix Jean Zay à Pierre Nora

 
Mardi 6 décembre 2011

Créé en 2005, pour le centenaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, le prix Jean Zay pour la laïcité et les valeurs républicaines, a été remis ce 6 décembre à Pierre Nora, au Sénat, pour son ouvrage « Historien public » (Gallimard), en présence de Jean-Pierre Bel, Président de la Haute assemblée, de Jean-Michel Baylet, Président du Parti radical de gauche, et de nombreux parlementaires.

Jean-Pierre Bel a souligné à cette occasion l’attachement du Sénat à la laïcité, marqué par le vote à une large majorité le 31 mai 2011 du principe d’une journée de la laïcité, fixée au 9 décembre. « Cette valeur, a-t-il déclaré, ce socle de notre République, doit être aujourd’hui réaffirmée, en direction notamment des jeunes générations. C’est la raison pour laquelle le Sénat débattra le 7 décembre d’une proposition de loi étendant l’obligation de neutralité et de laïcité aux structures privées en charge de la petite enfance. »

Jean-Pierre Bel a également évoqué la mémoire de Jean Zay, qui fut « ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts du Front populaire » et mourut à 39 ans, assassiné par la milice. Ce radical-socialiste, a-t-il précisé, « partageait les mêmes valeurs philosophiques et le même amour de la République » que Gaston Monnerville, ancien Président du Sénat, dont le buste sera prochainement inauguré à Paris.

Enfin, Jean-Pierre Bel a rendu hommage au parcours et à l’œuvre exceptionnelle de Pierre Nora, grand intellectuel, tout à la fois historien, éditeur et enseignant. « Au nom de la “liberté pour l’histoire” », a-t-il observé, « votre vigilance s’est exercée, à juste titre, sur les lois mémorielles. » Et le Président du Sénat s’est félicité de l’adoption de résolutions qui permettent désormais au Parlement de « gérer le registre symbolique sans pénaliser l’histoire ».

Contact(s) presse : M'jid EL GUERRAB   01 42 34 35 16

9 décembre : Projection du film "La Séparation"

Anniversaire de la Loi de 1905

- à Belcodène -
Salle de la Mairie
 
Projection du film "La Séparation" à 19 h
 
Un débat suivra avec Robert Lazennec
 
Rappel : la mairie de Belcodène s'était déjà signalée l'an dernier lors de la fête de la laïcité en apposant sur le mur de la mairie, sous la devise de la République, une plaque "Place de la laïcité".
 

14 décembre 2011 à 12h : Repas de la Mémoire sur le thème à la Résistance à Marseille

La Fédération Nationale de la Mémoire vive de la Résistance organise
 
le Repas de la Mémoire le 14 décembre 2011 à 12h sur le thème : « la Résistance à Marseille ».

A Paris: Lycée d'État Jean-ZAY, internat d'excellence.

Par décret du 5 décembre 2011:

Enseignements primaire et secondaire

Foyer des lycéennes de Paris

Transformation en lycée d’État Jean-Zay internat d’excellence

NOR : MENE1128926D décret n° 2011-1774 du 5-12-2011 - J.O. du 7-12-2011 MEN - DGESCO B3-3

Vu code de l’éducation, notamment article D. 211-12 ; décret n° 68-1053 du 29-11-1968

Article 1 -

I.- Le Foyer des lycéennes, situé 10, rue du Docteur-Blanche 75016 Paris, devient lycée d'État Jean-Zay internat d'excellence.

II.- « Le 2° de l'article D. 211-12 du code de l'éducation est modifié comme suit : Au septième alinéa, les mots « Foyer des lycéennes de Paris » sont remplacés par les mots suivants : « lycée d'État Jean-Zay internat d'excellence ».

Article 2 - Le décret du 27 novembre 1954 est abrogé.

Article 3 - Le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative est chargé de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 5 décembre 2011

Par le Premier ministre : François Fillon

Le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, Luc Chatel

Qui était Jean ZAY ?

Jean ZAY (1904-1944)
Ministre de l’Ecole publique et laïque
 
Article par Michel LESSEUR
Président d’honneur du Cercle Jean Zay d’Orléans

"...les pigeons du coin feront, en quelque sorte, acte de résistance" (Le Ravi, décembre 2011)

Appel à résistance ?
 
On peut lire dans la presse locale :

Stéphane HESSEL, gentleman indigné

Stéphane Hessel, gentleman indigné

Les internautes du Monde.fr
ont désigné comme personnalité de l'année
cet infatigable défenseur des droits de l'homme, âgé de 94 ans....
 
Pas étonnant, quand on sait que son livret à 3 euros, judicieusement intitulé "Indignez-vous !", continue de provoquer un tourbillon planétaire.
 
Jeune étudiant à Paris, il se disait grand admirateur du ministre Jean ZAY.
 
(Lire l’article ci-dessous publié par Annick Cojean dans M. le magazine du Monde) 
 

Par Annick Cojean

C'EST DONC LUI qu'ont choisi les internautes ! Lui, cet homme de 94 ans, gracieux, lumineux, pacifique, qui, la voix chatoyante et le verbe séducteur, exalte l'esprit de résistance et prône, aux quatre coins du monde, l'indignation active, le dialogue, l'engagement. Lui que des sages du monde entier auraient voulu voir couronner d'un prix Nobel de la paix, et que des jeunes, par dizaines de milliers, se choisissent aujourd'hui comme référence et figure inspirante, pour leurs révoltes, leurs désirs d'action et leurs rêves d'avenir. Lui, Stéphane Hessel, né à Berlin l'année de la révolution soviétique, élevé en France entre les deux guerres, entré, dès 1941, en résistance, arrêté, torturé, déporté à Buchenwald, évadé, devenu diplomate et militant des droits de la personne et, enfin, célébré, l'année des révolutions arabes, comme l'une des premières icônes du siècle naissant.

C'est donc lui ! Le gentleman indigné, dont l'espérance est contagieuse. Le défenseur inconditionnel de l'ONU, qui participa à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme, en 1948, et ne cessa depuis, dans ses fonctions officielles et ses nombreux engagements de citoyen, d'en promouvoir et défendre les valeurs. Lui, le chevalier infatigable des déracinés, des sans-papiers, des plus démunis, pour qui combattre l'injustice, l'oppression et soigner les plaies du monde fait partie du privilège de vivre. On imagine aisément son sourire à l'annonce de ce nouvel honneur. Un sourire joyeux et bienveillant, plein d'espièglerie. L'air de dire : mais comme la vie est drôle ! Comme elle est ironique ! Comme elle est passionnante !

Elle l'est assurément pour cet homme frêle et toujours élégant qui n'en finit pas de s'étonner du succès et des répercussions planétaires du manifeste de 32 pages, publié en France le 20 octobre 2010, pour son 93e anniversaire, aux éditions Indigène, et intitulé Indignez-vous ! Un livret à 3 eurosappelant les jeunes à refuser l'indifférence, à observer le monde afin d'y déceler tout ce qui est insupportable - inégalités, économie financiarisée, mise à sac des ressources de la planète - et à prendre la voie de l'engagement. Une déferlante. Un tourbillon.

Plus de 2 millions d'exemplaires vendus dans l'Hexagone, près de 2 millions dans le reste du monde. Et ce n'est pas fini puisque paraît en France une nouvelle édition, "revue et augmentée", dans laquelle l'auteur a ajouté des mots sur son admiration pour le couple Roosevelt, et rappelé son attachement à Israël (il défend ardemment dans son livre la cause palestinienne), et qui comporte une postface des éditeurs rappelant "la fabuleuse histoire d'Indignez-vous !". 

Une quarantaine de pays ont désormais accès au petit livre magique et réclament la visite de l'auteur, qui, son épouse sous le bras, saute de capitale en capitale et d'une tribune à l'autre. L'Espagne lui a fait un triomphe. L'Allemagne aussi, qui en est à sa seizième réimpression. Les Etats-Unis – où les indignés de Wall Street brandissaient l'ouvrage – en sont à une cinquième réimpression. De nouvelles traductions voient le jour. Les Tibétains souhaitent désormais la leur. Les Russes aussi, et l'ancien président de l'URSS, Mikhaïl Gorbatchev, s'est proposé d'en écrire lui-même la préface. Une universitaire de Homs, la ville martyre de la révolution syrienne, vient de faire, à l'intention des siens, une traduction du texte qu'elle décrit comme "l'ultime recours contre une situation atterrante". Tandis que du fin fond de la Sibérie, le prisonnier politique le plus célèbre de Russie, Mikhaïl Khodorkovski a fait envoyer par ses avocats un message aux éditeurs du livret exprimant son admiration pour l'auteur "vieux, sage et délicat" et pour son message : "Créer, c'est résister. L'indifférence est la pire des attitudes."

 

OUI, UN PHÉNOMÈNE sans précédent qui, en l'absence de droits d'auteur auxquels Stéphane Hessel a renoncé, permet aux éditeurs de distribuer des aides à des associations sous forme de mécénat. Un phénomène de société sur lequel se penchent déjà sociologues, philosophes, ethnologues, tandis que M. Hessel, radieux, courtois, considérant que le succès l'oblige, mais lucide sur un triomphe qu'il trouve "presque excessif", se prête aux rencontres. Heureux de dialoguer avec des amis de sa génération, comme Edgar Morin, coauteur du Chemin de l'espérance (Fayard). Joyeux de parler avec de jeunes militants, comme Gilles Vanderpooten, écologiste et directeur de Reporters d'espoirs (Engagez-vous ! aux éditions de l'Aube). Enthousiaste après sa conversation à Prague, début décembre, avec le dalaï-lama sur le thème de la non-violence (livre à paraître aux éditions Indigène). Et ravi que ce joli mot d'indigné soit désormais repris par les jeunesses du monde entier pour marquer un sursaut, un élan, un refus de la fatalité, une prise de conscience collective. Lui, l'irréductible optimiste, qui assure devoir à sa mère, Helen - dont la vie amoureuse inspira le roman, puis le film, Jules et Jim, son "intense bonheur d'exister"