Stephane HESSEL à Aix-en-Provence

Article paru dans La Provence du 1er octobre 2010.

HESSEL ambassadeur et Résistant face aux étudiants: un débat plein d'étincelles

3 octobre 2010: Découverte du texte original établissant un statut pour les juifs sous Vichy.

18 novembre 2010 : Le moment 1940 : effondrement national et réalités locales / Le Massilia / Le procès Jean ZAY

Un  colloque, ouvert au public, est organisé les 18 et 19 novembre 2010 à l’université d’Orléans sur
 
 
“Le moment 1940 : effondrement national et réalités locales”
                    Le Massilia ,  Le procès Jean ZAY.
 
présidé par Antoine PROST
 
Il réunira des spécialistes reconnus de la période.

Article publié le 19 novembre 2010 dans la REPUBLIQUE du CENTRE

Daniel CORDIER, secrétaire de Jean MOULIN , à Marseille le 24 novembre

Invitation par le Comité régional du Mémorial Jean MOULIN.

L' « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire etHistoire » 

et  le Comité régional du Mémorial Jean-Moulin de Salon-de-Provence
vous informent:  
 
Conférence de Daniel CORDIER à Marseille le 24 novembre prochain
Archives départementales Gaston-Defferre, rue Mirès, Marseille.

14h15-14h45: Point presse sur place (pool presse La Provence, la Marseillaise, France 3 Méditerranée, France Bleu Provence )

15h: Conférence (entrée du public à partir de 14h45): Daniel Cordier, qui fut le secrétaire de Jean Moulin, sera interrogé, puis répondra aux questions de la salle. Sur son ouvrage, sur Jean Moulin, sur le Conseil national de la Résistance, enfin sur la répression de la Résistance du fait des nazis et des autorités vichystes, thème du Concours de la Résistance 2011.
 
16h30 - 17h: Signature sur place de "Alias Caracalla"

 

Raymond AUBRAC à Marseille inaugure le MUREL

L’ Assemblée constitutive des “Amis du MUSEE VIRTUEL DE LA RESISTANCE en PACA, 1940-1945” qui rassemble des historiens, les principales organisations de Résistance de la Région, des particuiliers et d’autres association de mémoire, s’est  tenue au printemps dernier aux Archives Départementales de Marseille en présence de Raymond AUBRAC et des représentants des assemblées territoriales qui étaient venus pour soutenir cette initiative: Michel VAUZELLE pour la Région et Frédéric VIGOUROUX pour le Département.
 
Son but s’insère dans le projet d’un Musée national développé par la Fondation de la Résistance
 
(voir communiqué ci-dessous)
 
Par une décision de notre Conseil d’Administration en date du 8 mars 2010, notre association Jean ZAY en Provence a adhéré à cette initiative et nous avons l’honneur de siéger dans son Conseil d’Administration. Celui ci s’est réuni pour la deuxième fois le 6 novembre à Marseille et a établi le programme conduisant développement de ce site pour les mois à venir.
 
Le site est actuellement opérationnel:
 
Le CNR :
Il y a 62 ans, le Conseil national de la Résistance, dans la clandestinité, a jeté les bases du système social français, que nous voyons, mois après mois, se faire démanteler....
Voici ce qu’en disaient les acteurs de ce temps lointain, mais pourtant si moderne... : Ecoutez Stéphane HesselRaymond Aubrac et les autres:
 

Article paru dans la Lettre de la Fondation de la Résistance.

1er décembre 2010: Film-reportage sur les témognages de résistants devant les élèves

Projestion du film-reportage 

"Mémoires de la deuxième guerre" tourné par Maxime VAUDANO

sur les témoignages des Résistants, Anciens Combattants du Débarquement de Provence, témoins et acteurs de la Résistance qui sont venu dialoguer le 17 juin 2010 avec les élèves du Collège de Rousset.

16 novembre 2010 : Communiqué presse

Communiqué de presse 16/11/2010

 

Le 3 novembre dernier, la Mairie de Peynier et la famille de Vincent DELPUECH ont assigné  l’ « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire »      à comparaitre le 13 décembre prochain au  Tribunal Correctionnel  pour « diffamation ».

Sans pouvoir pour l'instant formuler d'autre commentaire, nous tenons à souligner que ces assignations représentent une volonté d'attaquer notre liberté d’opinion et de limiter notre droit d’expression.

Nous vous tiendrons au courant de la suite.

L' « Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire »      reste vigilante pour la défense des valeurs républicaines et la liberté d’expression.

PEYNIER: "Intolérance aux critiques et intimidations sur les citoyens"

Article publié par La Marseillaise le 24 novembre 2010.

30 novembre 2010: Défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !

Vers une privatisation de la Sécurité sociale

Par

 
Laurent Mauduit
Journaliste
(Mediapart 30 novembre 2010)
 

La France est à la veille d'une réforme gravissime, l'une des plus lourdes depuis la Libération: à petits pas, sans le dire, Nicolas Sarkozy prépare une privatisation rampante de la Sécurité sociale. C'est à la faveur du dossier de la dépendance, présenté comme le grand chantier présidentiel de l'année 2011, que les premiers coups de boutoir seront donnés contre ce système clef de l'Etat providence que les Français perçoivent à juste titre comme leur premier et principal acquis social, le pivot essentiel de notre modèle social.


Rien n'est dit publiquement. Dans toutes ses déclarations officielles, Nicolas Sarkozy jure même de son attachement à la Sécurité sociale, qui, depuis sa fondation en 1945, repose sur le système de la répartition, c'est-à-dire sur un système collectif et solidaire, tournant le dos au système de l'assurance privée individuelle. Depuis des lustres, le lobby très puissant des assureurs privés rêve de mettre à bas ce système. Et pour la première fois, un gouvernement, celui de François Fillon, s'apprête à accéder à ses demandes.

Le premier à sonner la charge a été Claude Bébéar, le fondateur du groupe d'assurance Axa, qui, dès 1996, avait sommé le gouvernement d'Alain Juppé d'avancer vers des « sécurités sociales privées », en émettant la recommandation que ce système fonctionne au « premier franc ». « Autant dire, tuer la Sécurité sociale », commentait à l'époque L'Express.

Puis, il y a eu un deuxième assaut, celui de Denis Kessler (ancien numéro deux du patronat, ancien président de la Fédération française des sociétés d'assurance et actuel président de la Scor, un géant de la réassurance) qui, dans une déclaration tonitruante au magazine Challenges, le 4 octobre 2007, avait estimé que la politique économique de Nicolas Sarkozy était moins brouillonne qu'on pouvait le penser : « Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d'importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme... A y regarder de plus près, on constate qu'il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »

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Le 7 décembre 1940: Il y a 70 ans Jean ZAY, prisonnier, arrivait à Marseille

Plan d’époque, aimablement communiqué par Isabelle Guérin-Cazorla, Architecte du Patrimoine

Il y a 70 ans à Marseille:
 
 
Jean ZAY, condamné par la justice de Vichy, arrivait au Fort Saint-Nicolas à Marseille le 7 décembre 1940... en route vers la Guyane, lieu ordinaire de déportation. (voir http://aegir.cndp.fr/crdporleans/crdp/jean-zay/prisonnier/prisonpol.htm)
 
Jean ZAY écrit dans “Souvenirs et Solitude” [Ed de l’Aube], (p.31):
 
Jeudi 7 décembre [1940]
A 4 heures du matin, sous la conduite d’un lieutenant de gendarmerie, que renforcent un brigadier et deux gendarmes – je ne me savais pas si dangereux-, j’ai quitté Clermont-Ferrand.
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La Guyane ! C’est le lieu ordinaire de la déportation. L’île du Diable ! Quelle brusque évocation [C’est à l’île du Diable que fut déporté le capitaine Dreyfus en 1895.] Depuis mon  procès, terminé le 4 octobre par une peine politique, dont le choix constituait un aveu, personne n’a supposé qu’on songeât à me déporter effectivement. Partait-il encore des bateaux pour le colonie ? Ne risquaient-ils pas d’être interceptés ? Vichy semblait embarrassé de son prisonnier; je me croyais oublié dans ma cellule de Clermont-Ferrand. Pourquoi se détermine-t-on soudain à exécuter cette anachronique condamnation ?
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On me conduit directement au Haut-Fort Saint-Nicolas qui, juché sur un piton, domine sans grâce le Vieux-Port. Il y souffle une bise glacée. Fit-il jamais si froid à Marseille ? Le directeur, corse et capitaine, me laisse entendre que c’est par faveur qu’il ne me fait pas raser les cheveux et fouiller à corps. Mais on me dépouille de mes livres, de mon stylo, de mon tabac, de mon rasoir, de ma montre et on m’enlève jusqu’à mon alliance... Comme je proteste contre un pareil traitement, en tout état de cause illégal, le directeur élargit les bras, dans un geste indéfinissable qui veut exprimer l’impuissance, mais révèle surtout une secrète satisfaction: “Ne vous plaignez pas, dit-il, vous allez avoir une cellule toute neuve.”
 
Nous traversons quelques cours, où tournent en rond des prisonniers transis, et nous arrivons, de l’autre côté du fort, sur le flanc nord, exposé au mistral et aux rafales maritimes, à la “Cour Nord”. C’est un quadrilatère dallé, fermé de murs interminables, et sur lequel s’ouvrent douze cellules [ le plan ci-dessus n’indique que 10 cellules face au Nord]. Elle sont neuves, en effet. La mienne mesure environ trois mètres sur cinq. Elle ne comporte point de lit, mais un bat-flanc avec une paillasse, un “sac à viande” et trois couvertures,  une tablette de fer scellée au mur, un tabouret: le cachot classique. PMas de feu naturellement. Comme je n’ai rien mangé depuis le matin, on m’apporte une gamelle d’eau chaude où flottent des légumes gélatineux. Je n’y puis toucher. Quant on referme la porte de fer, et comme il n’est guère que 4 heures, je m’aperçois qu’une obscurité presque complète règne dans ce réduit: c’est qu’il n’y a point de fenêtre, seulement un étroit vasistas près du plafond et le verre grillagé en est dépoli.
 
8 décembre [1940]
Je n’ai point dormi, grelotant de froid et cherchant vainement à retenir sur moi les couvertures trop étroites. La “cour nord” est un entonnoir où tourbillonne un vent glacial [ voir le plan ci-dessus] qui pénètre à son aise sous la porte et par le vasistas disjoint. Comme je m’assoupissais tout de même vers 6 heures du matin, j’ai été réveillé par de terribles coups de clé, qui résonnaient longuement sur les ferrures de la porte; c’est la ronde du réveil. Pas de café. Pour toute nourriture une gamelle comme celle d’hier, à 9 heures du matin et une autre à 3 heures du soir. Elles sont immangeables. On me les passe per le guichet percé dans la porte. J’aperçois donc confusément, quelques secondes, un visage humain, mais, comme on a prévenu le gardien que j’étais “au secret”, il ne m’adresse pas la parole. Si je lui demande l’heure, il referme le guichet sans répondre. On me remet une cuillère en même temps que la soupe, mais, en reprenant la gamelle vide, quelques instants plus tard, on reprend également la cuillère qui doit demeurer accrochée à un clou extérieur. Cet instrument est jugé dangereux. Heureusement il y a une cruche d’eau et c’est tout ce que réclame ma fièvre naissante.
 
9 décembre [1940]
 
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Sous la surveillance d’un ex-adjudant corse – tout le personnel serait-il corse ? – qui dissimule mal sous sa pèlerine un énorme et ridicule pistolet d’opéra-comique, j’ai maintenant droit à deux “promenades” par jour: une heure le matin, une heure le soir. Elles ont lieu dans la cour qui sépare les deux rangées de cellules. Mais il faut le pas accéléré pour supporter le vent et les rafales de neige. Encore est-ce une faveur, parait-il, car, d’ordinaire, les prisonniers ne doivent prendre l’air que dans un emplacement de deux mètres sur trois à peu près, à ciel ouvert mais ceint de murs bas, qui précède chaque cellule comme une antichambre dérisoire. Il est impossible de s’y mouvoir à moins de tourner sur soi-même. Le surveillant, qui me parle parfois à la dérobée, jetant ses paroles comme une aumône, déclare que certains détenus ont habité de longs mois la '”cour nord”, quelquefois plus d’un an, mais le cas est rare, car c’est en principe la cour des condamnés à mort. Quand ils en sortaient, ils chancelaient, ne pouvaient plus placer un pied devant l’autre. Chaque année on compte un ou deux suicides.
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Décembre 2010, Stephane Hessel: INDIGNEZ-VOUS !

21 décembre 2010: un blog citoyen de PEYNIER menacé pour diffamation !

Le blog “Mon Peynier” menacé d’être assigné en diffamation ... par un adjoint au Maire.
 
 

Article publié dans “La Marseillaise”, le 21 décembre 2010.

Congrès National de l'ANACR: Mémoire et Histoire, un enjeu essentiel

Le Congrès National de l’ANACR  [Association des Anciens Combattants et Amis de la Résistance] réuni à Agen (octobre 2010)
 
exprime son inquiétude quant au projet gouvernemental de supprimer l’enseignement de l’Histoire en Terminale S, et
 
adopte une résolution publiée dans le JOURNAL DE LA RESISTANCE (N° 1238-1239, Décembre 2010):
“Mémoire et Histoire: un enjeu essentiel”
 
... objectifs que nous partageons entièrement. Vous trouverez le texte ci-dessous.