La mémoire de Jean ZAY à Orléans

Le week-end dernier marquait le

70 e anniversaire de la mort de Jean Zay,

assassiné par la milice le 20 juin 1944.

 

L’occasion de partir sur les traces de cet Orléanais, père du CNRS et du Festival de Cannes.

 

Hommage à Jean ZAY – Orléans 21 juin 2014

Auditorium Jean Zay du Centre Régional de Documentation Pédagogique

Intervention de Michel LESSEUR, Président d’honneur du Cercle Jean Zay 

Rencontres cinématographiques: Université d’été du 9 au 11 juillet 2014 (ARES)

A L’ ESPE (ex IUFM) de Marseille, 63 La Canebière
ET AU CINEMA LE PRADO
 
organisée par l’ARES 

ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE ET L’ENSEIGNEMENT DE LA SHOAH

 

 

L’association ARES propose, de mener une réflexion sur la manière dont le cinéma conduit à considérer la Shoah.

Ces rencontres s’inscrivent dans un cycle de réflexion conduit depuis plusieurs années par ARES sur les rapports entre les génocides et leur représentation en images. La réflexion sur le support cinématographique permettra de clore ce parcours éclairant qui nous a menés, au fil des années, de la bande dessinée aux séries télévisées en passant par les représentations artisques et littéraires, et même le Manga.

Le projet de cette année découle des débats suscités par les oeuvres cinématographiques récentes qui abordent la question de la Shoah, comme le biopic de Margarethe Von Trotta "Hannah Arendt", ou encore l’entretien de Claude Lanzmann, "Le Dernier des injustes". Est prévu également d’aborder le problème de l’homosexualité dans les camps. Les rencontres seront clôturées par "Welcome in Vienna".

Le film sur Hannah Arendt induit-il une réflexion nouvelle sur le concept souvent mal compris de "banalité du mal" ? Quel impact peut avoir le film de Lanzmann sur le public d’aujourd’hui ? La représentation cinématographique actuelle relative au génocide pose aujourd’hui des questions abyssales qui seront au centre de nos journées d’étude. La Shoah est-elle revisitée pour penser le monde contemporain ? Adaptée à la pensée de notre temps ? Le recul permet-il une approche plus efficace, plus directe du génocide, ou au contraire, conduit-il à véhiculer une vision dénaturée et édulcorée de celui-ci à des fins peu respectables ?

 

Disparition de l'émission "Là-bas si j'y suis" par Daniel Mermet

Sur France Inter
 
Cette émission
est appelée à disparaitre totalement
 
Rappelez-vous l’émission du lundi 23 décembre 2013 à 15h:
 
 
“Jean Zay, quand la gauche essayait”, un reportage d’Anaëlle Verzaux
 
 
On connait un collège, une rue Jean Zay, mais guère plus. Depuis des années des fidèles, des chercheurs, des enseignants, s'efforcent de faire connaitre et reconnaitre Jean Zay, assassiné à 40 ans, en 1944 par la milice de Vichy. Il fut le très jeune ministre de l'Education Nationale et des Beaux Arts du Front Populaire, en 1936, à 32 ans. En l'espace de trois ans (1936-1939) il allait non seulement créer le festival de Cannes, mais aussi le Musée de l'Homme, le Musée d'Art Moderne, il allait organiser l'exposition universelle de 1937, lancer la cinémathèque française, rénover la bibliothèque nationale, restaurer le château de Versailles et la cathédrale de Reims, fonder le CNRS et même l'ENA, instaurer l'obligation scolaire jusqu'à 14 ans, imposer l'éducation physique à l'école, la médecine préventive scolaire...

De Gringoire à Je suis Partout, la presse de droite et d'extrême droite s'est acharnée sur « Zay le Franc-maçon » le « bolchévique » mais surtout sur « le juif Zay ». En 1940 il est arrêté par Vichy, emprisonné jusqu'en 1944. Le 20 juin des miliciens viennent le chercher dans sa prison l'abattent et le jettent dans un ravin. Son corps ne sera identifié qu'en 1948.

Aujourd'hui une évocation de Jean Zay avec ses deux filles, l'une née en 1936 dans l'effervescence du Front Populaire, l'autre en 1940, lorsque son père est emprisonné. Le parcours d'un homme de gauche au temps où « la gauche essayait ».

Reportage Anaëlle Verzaux.

Cercil - Musée Mémorial des enfants du Vel d'Hiv - Lettre d'information été 2014

Les activités du CERCIL cet été:

 

Mémoire des Résistants assassinés

L’ANACR de La Ciotat commémore les Résistants assassinés à LAMBRUISSE (04)